Chrysalide Admin
Messages : 2918 Date d'inscription : 29/11/2009 Age : 44 Localisation : Toujours près des Lucioles
| Sujet: Poésie sans titre ni auteur Dim 8 Oct - 15:53 | |
| Poésie sans titre .
Elle ne sait que peu de choses, on pourrait dire presque rien, Rien que le nom de quelques roses et pas un seul mot de latin,
Juste assez de philosophie pour fixer d’un regard pareil La sévérité de la vie et l’indulgence du Soleil.
L’Eté rien qu’avec des cerises l’émerveille au point de pâlir Mais souvent elle se brise le cœur avec des souvenirs,
Car elle a, ne sachant que vivre toujours sur un troublant destin, Une Âme qui d’un rien s’enivre, mais ne se console de rien.
Comme une glorieuse histoire qui retombe en torrent de pleurs, Elle trouve dans sa mémoire d’anciens morceaux de bonheur.
Quand on parle, on croit qu’elle écoute, mais elle n’entend pas un mot Pour la raison qu’elle est sans doute plus distraite que le ruisseau.
Bien sûr elle n’est pas méchante, mais je ne crois pas franchement Qu’elle soit très intelligente, l’intelligence c’est bien plus grand.
Elle n’a jamais su sourire sous la brise de son éventail, Elle ne veut jamais écrire sur une table de travail.
Elle n’a jamais voulu grand chose de tout le monde extérieur, Un peu de travail qui repose, un peu de chanson dans le cœur,
Et toujours liant ensemble l’impossible avec le réel, Elle croit qu’un instant qui passe peut faire un poème éternel.
Désolée , je ne connais pas le nom de l'auteur de cette poésie
Dernière édition par Chrysalide le Sam 6 Juil - 9:16, édité 2 fois | |
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Chrysalide Admin
Messages : 2918 Date d'inscription : 29/11/2009 Age : 44 Localisation : Toujours près des Lucioles
| Sujet: Il m'aimait bien je pense Sam 6 Juil - 9:09 | |
| Il m aimait bien je pense
Il m'aimait bien je pense, il m'aimait bien je crois Il sentait la souffrance à chacun de mes pas Il m'aimait bien je pense, il m'aimait bien je crois Et à présent j'avance en oubliant sa voix.
En oubliant sa voix, je meurs à petit feu L'amour n'a pas de loi, ni de règles du jeu En oubliant sa voix, je meurs à petit feu Il était là, et moi je sombrais dans ses yeux.
Je sombrais dans ses yeux, je nageais dans son cœur Je nous voyais à deux, partageant la douceur Je sombrais dans ses yeux, je nageais dans son cœur Et nous étions heureux, sans la moindre rancœur.
Sans la moindre rancœur je caressais sa peau Déposais une fleur à l'encre de ses maux Sans la moindre rancœur je caressais sa peau D'une pâle blancheur, aussi pâle que l'eau.
Aussi pâle que l'eau, il voguait sur mes cils Sur son brillant bateau, encerclé par mes îles Aussi pâle que l'eau, il voguait sur mes cils M'écrivait de doux mots sur mon corps en exil.
Sur mon corps en exil il croquait des naufrages Esquissait une idylle à l'aube de nos pages Sur mon corps en exil il croquait des naufrages Dessinait sur mes mains de nombreux paysages.
De nombreux paysages Aux vagues de ma bouche De somptueux adages Sur le vers qui se couche.
Il m'aimait bien je pense, il m'aimait bien je crois Il sentait la souffrance à chacun de mes pas Il m'aimait bien je pense, il m'aimait bien je crois Tu vivais par essence et je mourais pour toi .
Désolée , je ne connais pas l'auteur de cette poésie. | |
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